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Cadeaux

Derrière vos chaussettes, des hommes et des métiers !

Avec cet article, nous vous proposons de vous faire découvrir les métiers qui se cachent derrière la conception et fabrication de Ma Chaussette Colibri.

Et croyez-moi, il y en a bien plus que vous ne le pensez ! 

De la fibre cultivée au produit fini, ce sont ces savoirs-faire que j’ai choisis de mettre à l’honneur aujourd’hui.

Etape 1 : LA FIBRE / LE CULTIVATEUR

Que ce soit le lin, le chanvre ou encore le coton, il faut bien commencer quelque part. Or, la culture de la matière première est à la base même de la confection des vêtements. Dans le cas des matières naturelles issues des végétaux, l’exploitant sème, entretien puis récolte les fibres. Il faut 5 mois et demi à 6 mois et demi après avoir semé, pour que le coton soit prêt à être récolté. Comme c’est le cas avec d’autres cultures, savoir exactement quel jour effectuer la récolte requiert des années d’expérience.

Le ramassage peut être manuel ou mécanique. 

Une fois cette étape terminée, les capsules de coton sont apportées dans une usine.

Étape 2 : LE FILAGE

C’est ensuite au tour du filateur de faire son entrée. Son rôle est donc de transformer la matière première brute en fil. En effet, les balles de coton propres de près de 225 kg arrivent brutes dans les usines de filage, pour être transformées en fibres de coton. 

Simple comme bonjour me direz-vous ? Je vous rétorquerai gentiment que non ! Pour parvenir à ce résultat, les fibres sont successivement décompressées, débarrassées de leurs impuretés, nettoyées, puis, peignées et étirées, et enfin, tressées.

La longueur de la fibre varie entre 1 et 4 cm selon les espèces. Plus les fibres de coton sont longues, plus elles garantissent de bonnes caractéristiques (solidité, douceur notamment) et plus elles sont faciles à transformer en fil de coton. Les fibres les plus longues atteignant plus de 3,2 cm sont appelées longues fibres. Attachés à la durabilité et qualité de nos chaussettes, nous avons donc choisi de les fabriquer à partir de coton peigné longues fibres certifié OEKO-TEX®. Effet whaou garanti dès le premier toucher ; la douceur de nos chaussettes va immédiatement vous plaire !

En sortie d’usine, le coton blanc sera surtout vendu au mètre.

Etape 3 : LA TEINTURE

La teinture est le traitement qui consiste à appliquer un coloris précis sur les bobines de coton Contrairement aux encres pour l’impression textile qui sont déposées en surface, le colorant de teinture imprègne la matière traitée en profondeur. L’opération permet ainsi de colorer durablement l’ensemble d’un support de façon homogène, dans toute sa longueur et son épaisseur.

Une teinture est jugée sur sa solidité, c’est-à-dire sa capacité à résister à certaines agressions telles que les lavages, la lumière, les frottements, le chlore, l’eau de mer, etc

Pour nos chaussettes, La technique utilisée est celle sur cônes, c’est à dire que le fil est bobiné sur des cônes perforés qui sont empilés et placés dans un autoclave, une cuve sous pression où circule un bain de teinture à haute température (voir photo). On parle alors de tissé-teint (tissage de fils préalablement teints). 

C’est en Europe (principalement France ou Italie) que cette opération est effectuée pour tous nos modèles. Pour nous, c’est clé. En effet, cela nous assure que le processus respecte les normes strictes européennes, notamment :

  • l’écologie humaine : les traitements réalisés ne sont pas nocifs pour nos chaussettes en contact direct avec la peau (démarche certifiée par le label Oeko-Tex®),
  • l’environnement : les eaux usées font l’objet d’un traitement particulier pour éliminer les contaminants chimiques et biologiques indésirables.

Les fils de coton baignés dans les bains de couleurs ressortent en fonction des critères souhaités.

Etape 4 : LE TRICOTAGE ET LE REMAILLAGE

Le tricotage consiste à assembler la belle matière première de qualité (coton, polyamide, élasthanne) pour obtenir la base de notre chaussette. 

Ce sont les métiers à tricoter circulaires (ou tubulaires) qui sont utilisés. Ces machines, équipées de jauge, fabriquent des chaussettes tubulaires (sans pointe ni talon). Le type de jauge (jauge 14 = tricotage fin, jauge 6 = tricotage plus épais)

Le remaillage permet ensuite de “fermer” la chaussette à la pointe et au talon en utilisant une technique particulière qui diffère selon les fabricants.

Les chaussettes sont minutieusement remaillées à la main sur le dessus du pied. Ce type de travail, sans couture, pas de surépaisseur, donc pas de  bourrelet gênant est une garantie de « pas d’ampoule aux pieds ».

Pour en savoir plus sur cette étape, rien de tel qu’une petite vidéo ! (voir vidéo)

Mais attendez, je crois qu’on oublie quelques métiers ! Parce que ces chaussettes, avant de prendre forme, ont tout d’abord été des idées couchées sur le papier des stylistes et créateurs qui les ont imaginé, non ?  Il aura fallu ensuite les prototyper, c’est d’ailleurs le travail des modélistes, afin de permettre leur reproduction.

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